Mon action politique

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Les 9 actions fortes

1) Elaboration du plan Climat de la Ville de Liège !

Le climat change à cause des gaz à effet de serre que nous émettons : ils modifient les équilibres en place dans l’atmosphère et l’océan au niveau planétaire. Nous en ressentons les impacts à Liège !

Nous avons élaboré le Plan Climat de la Ville en 2021 avec l’ambition de réduire nos émissions de gaz à effet de serre de 55% à l’horizon 2030 et diminuer de 57% notre consommation énergétique, qui sera constituée à 10% d’énergie renouvelable.

Ce document stratégique doit servir de boussole et donner l’impulsion à différentes actions à mener.

Trois grands axes préfigurent ce plan d’action :

  • Mesures d’atténuation qui visent à réduire la production de gaz à effet de serre dans les secteurs du logement, de la mobilité, de l’industrie, du patrimoine communal et des énergies renouvelables.
  • Mesures d’adaptation qui visent quant à elles à mettre en place des dispositifs permettant de maintenir la qualité de vie des Liégeoises et des Liégeois malgré les effets déjà ressentis du changement climatique.
    Nous avons notamment travaillé sur l’infiltration des eaux pluviales pour lutter contre la pénurie d’eau et les inondations. Pour ce faire, les nouvelles constructions et les grosses rénovations sont dorénavant tenues d’infiltrer les eaux pluviales dans la parcelle sur laquelle elles sont situées et ne peuvent plus les rejeter à l’égout.
    Toujours en vue d’adapter notre territoire aux effets du changement et lutter contre le phénomène des îlots de chaleur, la ville a souhaité mener une politique volontariste en matière de préservation de développement de son patrimoine arboré. Le Plan Canopée vise à planter 24.000 arbres sur le territoire d’ici 2030, avec l’aide des citoyens. Pour en savoir plus sur le Plan Canopée, cliquez ici (renvoie vers le Plan Canopée).
  • Mesures de monitoring qui visent à contrôler la qualité de l’air et les différents facteurs générateurs de gaz à effet de serre. Pour ce faire, dès septembre 2021, avec l’aide de l’ISSEP, 16 capteurs environnementaux ont été placés dans tous les quartiers liégeois. De par la topographie de notre Ville, la majorité du centre-ville se trouve dans une cuvette, ce qui rend la dissipation des particules lourdes plus complexe qu’ailleurs. L’objectif de ces capteurs est d’objectiver la pollution de la ville, mais également le bruit et les pics de chaleur. Ces données permettront de prendre des mesures adéquates en cas de pics de pollution. Ces capteurs s’intègrent dans la politique d’opendata que je soutiens depuis plusieurs années. Ces données seront par ailleurs disponibles en temps réel sur le site de l’ISSEP et celui de la Ville de Liège. Elles sont également partagées avec les scientifiques de l’Université de Liège, de l’agence du climat et de l’ISSEP, afin que ces derniers puissent les analyser.

Pour en savoir plus, je vous invite à visionner la vidéo suivante :

2) Opérationnalisation du Plan Canopée, unique en Wallonie !

Planter des arbres est une tâche primordiale pour adapter notre Ville au changement climatique. Ce changement, nous le remarquons tous, année après année : canicule, sécheresse, inondations. Afin de répondre à cette problématique, la Ville de Liège a adopté le Plan Canopée, unique en Belgique, qui a pour ambition de planter plus de 24.000 arbres d’ici 2032 pour faire de Liège une ville plus verte, plus résiliente et plus respirable, où il fait bon vivre en bonne santé.

Cependant, la Ville ne pourra atteindre ce but que si l’abattage d’arbre est réalisé de manière raisonnée et est compensé par de nouvelles plantations. De même, l’entretien des sujets existants est réalisé de manière optimale pour les conserver.

L’impact de ce dérèglement climatique sera plus important dans les milieux urbains denses comme la Ville de Liège en raison de l’urbanisation des sols et de la densité des bâtiments, qui emmagasinent davantage la chaleur en journée (et la restituent la nuit) là où un environnement plus végétalisé réfléchit les rayonnements du soleil et rafraîchit l’air.

Pour limiter l’exposition des citoyens liégeois à ces risques environnementaux et sanitaires, la Ville de Liège mène à bien le développement de son Plan Canopée selon 4 axes : Conserver, Compenser, Augmenter, Impliquer.

Conserver

Afin d’atteindre nos objectifs, il est nécessaire de conserver la structure arborée de la Ville car elle représente un patrimoine naturel dont les bienfaits sont collectifs et permettent d’atténuer les effets négatifs du changement climatique.   

Règlement sur l’abattage d’arbres :

En ce qui concerne la conservation des arbres, il est apparu essentiel d’empêcher l’abattage d’arbres en bonne santé, raison pour laquelle un nouveau règlement communal relatif à la conservation de la nature a été adopté afin de protéger les arbres et les haies sur le territoire de la Ville.

Jusqu’alors, il n’y avait pas de règlement spécifique aux arbres, l’autorisation ou non d’abattre un arbre était intégrée dans un cadre plus global des permis d’urbanisme. Maintenant, ce n’est plus le cas, le règlement protège tous les arbres, qu’il y ait une demande de permis ou non.

Concrètement, il est dorénavant interdit d’abattre un arbre sans autorisation du Collège communal. Cette autorisation est exigée dès qu’un arbre dépasse trois mètres de haut. Il en va de même pour les haies, qui ne peuvent plus être aussi simplement arrachées que par le passé.

Directive urbanistique pour le maintien et le renforcement du parc arboré :

Toutefois, le règlement contre l’abattage des arbres ne peut s’appliquer aux projets soumis à des permis d’urbanisme (CoDT). Une Directive a dès lors complété le dispositif de protection afin de permettre la préservation et l’augmentation du couvert végétal arboré nécessaire aux objectifs climatiques.

La directive a été établie en concertation par le Service de la Gestion forestière (GEP) et le Département de l’Urbanisme. Elle a fait l’objet de tests d’applicabilité sur base de projets réels. Elle est donc le fruit de diverses évolutions en vue de répondre aux réalités administratives, immobilières, urbanistiques et climatiques. Elle est adaptée aux préoccupations organisationnelles et de procédure des services tout en répondant aux objectifs repris ci-après et aux enjeux climatiques et de conservation de la nature.

Plan Canicule :

Afin de garantir un entretien optimal des arbres lors des périodes de canicules, un service spécial ayant comme objectif d’arroser les arbres les plus fragiles a été mis sur pied. Depuis lors, dès que le Plan Canicule est activé, ce service se met en action. Armés de camion-citerne, ils parcourent tout le territoire liégeois afin de fournir l’eau nécessaire aux jeunes arbres.

Outils de communication : guide de l’arbre urbain :

Enfin, en vue d’informer un maximum de citoyens sur les bienfaits écosystémiques des arbres en milieu urbain, nous avons produit un guide complet regroupant toutes les informations utiles à leur préservation et à leur entretien. 

Compenser

Concernant la compensation des arbres abattus, une nouveauté a été intégrée dans le règlement communal relatif à la conservation de la nature qui consacre le concept d’obligation de compensation. Des critères précis ont été définis en fonction de la taille de la canopée supprimée par le demandeur. À partir d’une certaine taille, un arbre coupé devra être compensé par trois, voire quatre nouveaux arbres. Ce qui permettra d’ici quelques années, d’augmenter le nombre d’arbres plantés à Liège.

Augmenter

Cette volonté de planter absolument un maximum sur le territoire liégeois résulte du fait que l’arbre urbain est au cœur des possibilités visant à atteindre un apaisement climatique dans l’îlot de chaleur que constitue la vallée liégeoise. Plus on plantera d’arbres, plus on pourra observer une meilleure qualité de l’air, une captation accrue du CO2 et on constatera une réduction significative des fortes chaleurs.

Aujourd’hui, on estime la couverture végétale à 31% du territoire de Liège, mais la réalité est bien sûr très différente entre les différents quartiers de la ville. Grâce à un panel d’experts académiques et scientifiques, nous avons pu établir une carte afin de visualiser avec précision les quartiers les moins bien pourvus, là où doivent être concentrées nos actions, pour planter le bon arbre au bon endroit et augmenter ce couvert végétal arboré à 34% du territoire en 2050.

Impliquer

Pour exposer ce projet ambitieux aux citoyens et créer l’émulation, j’ai entrepris en 2022 une tournée des quartiers afin de promouvoir l’implication citoyenne, indispensable pour atteindre les objectifs essentiels dans la lutte contre le réchauffement climatique de notre cité. En effet, deux tiers des surfaces qui peuvent accueillir un arbre sont situées sur le domaine privé, il est donc impératif que le citoyen intéressé puisse s’impliquer dans ce processus de plantation.

Passeurs d’arbres :

A cette fin, nous avons mis en place une structure permettant d’échanger sur le savoir arboricole, tout en permettant de créer du lien social dans les différents quartiers. Nous avons lancé le projet « Passeurs d’Arbres » en vue de former 40 référents sur le territoire liégeois pour apporter leur aide et sensibiliser les habitants de leur quartier à l’importance de l’entretien, de la plantation et de l’amélioration du couvert végétal pour notre cadre de vie.

En effet, il est particulièrement important de savoir comment planter le bon arbre au bon endroit, comment réaliser une taille raisonnée des arbres d’ornement, préserver les arbres et leur milieu, et enfin, soigner les arbres et connaître certains symptômes, certains défauts ou certaines caractéristiques spécifiques si on souhaite en tirer son plein potentiel. Ainsi, grâce à cette formation, ces citoyens sont devenus des personnes-ressources, des relais du Plan Canopée auprès des autres citoyens, permettant de transférer au plus grand nombre le savoir acquis avec nos spécialistes.

Semaine de l’arbre :

De plus, afin de permettre à un maximum de Liégeois de contribuer à cet effort collectif, la traditionnelle Journée de l’Arbre qui se déroule aux alentours de Sainte-Catherine a été transformée en une « Semaine de l’Arbre », afin que cet événement puisse pleinement s’inscrire dans le cadre de notre Plan Canopée.

Pour atteindre l’ambition fixée par le Plan Canopée, dès 2021, plus de 3.500 arbres et arbustes sont distribués chaque année aux citoyens liégeois afin que ces derniers les plantent dans leurs jardins.

Pour celles et ceux qui n’auraient pas la possibilité de planter un arbre chez eux par manque d’espace, l’appel à projet “Liège Ville verte et durable” a proposé aux Liégeois de participer à un concours “façades végétalisées”. Cet appel à projet a suscité énormément d’engouement et nous avons réceptionné plus de 1.100 demandes. Outre les bienfaits des arbres liés au changement climatique développé plus haut, les Liégeois ont par cet appel plébiscité largement la végétalisation de leur cadre de vie. Face à cet enthousiasme, la Ville a débloqué des moyens supplémentaires afin de réaliser une centaine de façades végétalisées.

En effet, la présence de végétaux en milieu urbain est associée à de nombreux effets bénéfiques sur le bien-être des habitants et rend notre Ville plus agréable à vivre et à parcourir.

Les Liégeois peuvent aussi égayer leur trottoir par la mise en place d’un bac à plantes comestibles dont la procédure de demande a été simplifiée et rendue possible via l’e-guichet sur le site de la Ville de Liège. De nombreuses plantes ornementales comestibles peuvent également s’y développer. Avec les services de la Foresterie urbaine, nous avons également créé des outils pertinents tels que le Guide de l’Arbre Urbain ou le référencement de l’ensemble des arbres présents sur l’espace public liégeois dans l’Open Data qui permettent aux Liégeoises et Liégeois d’être acteurs de leur transition écologique en étant véritablement au cœur de nos actions. 

3) Renforcement des actions du Plan Communal du Développement de la Nature et sa concrétisation !

Le plan Nature de la Ville de Liège a pour objectif de maintenir et de développer la nature et la biodiversité en Ville.

Pour ce faire, différentes actions sont menées afin d’améliorer le maillage écologique et la Biodiversité à Liège :

Augmentation du nombre de sites entretenus via l’éco-pâturage : passage de 2 à 6 sites :

Les terrains de la Ville étant parfois pentus et par conséquent, difficiles d’accès. La gestion de ces parcelles avec des machines classiques était très compliquée à mettre en œuvre et onéreuse.

Lors de cette législature, nous avons pu accueillir des troupeaux de moutons sur le site des Coteaux de la Citadelle, le site du le verger de Fayenbois, le site de la Chartreuse et du parc de Cointe.

Les avantages de ce mode de gestion des espaces verts sont nombreux notamment pour l’environnement :

  • Maintenir et promouvoir la biodiversité sur le territoire liégeois
  • Appliquer un mode de gestion différenciée (gestion plus douce, moins énergivore, plus durable et adaptée au milieu et à son utilisation, moins coûteuse)
  • Restaurer un mode de gestion ancestral des talus et friches

Renforcer le caractère bucolique et touristique

Extension des zones de pré fleuri et de fauchage tardif :

Avec plus près de 20 km de routes placées en fauchage tardif à Liège, les bords de ces voiries représentent une belle opportunité d’amener la nature en ville. Il existe désormais 60 zones pour une surface totale de près de 13 hectares réparties sur l’ensemble du territoire communal. Ces endroits occupés par de la végétation permettent, moyennant cette gestion appropriée, la création d’un maillage écologique dense participant à une meilleure biodiversité.

En plus de ces bords de routes, de nombreuses zones du domaine public sont également gérées en fauchage tardif dans certains parcs et jardins de la Ville.

Les zones placées en fauchage tardif ne doivent plus être gérées qu’une seule fois par an, après le 1er août avec idéalement l’exportation des résidus de fauche. Cette méthode permet d’appauvrir petit à petit le sol en matière organique et de laisser ainsi plus de place à la biodiversité spécifique de ce type de milieu.

Le pré fleuri est une alternative écologique et durable au gazon et aux massifs horticoles fragiles, coûteux et non-pérennes. Cet espace est souvent constitué de graminées et de fleurs des prés d’espèces indigènes adaptées, plus résistantes et intéressantes pour la faune locale.

Il ne s’agit en aucun cas d’une zone laissée à l’abandon, sans entretien. Les aléas climatiques et la nature capricieuse de certains sols peuvent parfois amener à une floraison moins abondante ou plus tardive des prés fleuris. L’aspect esthétique du pré fleuri peut souffrir à certaines périodes de l’année de ces variables, sans altérer ses aspects positifs.

Le pré fleuri composé d’essences indigènes est utile pour l’environnement :

  • Il contribue à maintenir la biodiversité locale et à créer une réserve de nourriture qui ne manquera pas d’attirer insectes, oiseaux et petits mammifères.
  • Les semences sauvages (indigènes) sont constituées d’espèces que l’on peut retrouver à l’état spontané, dans la nature. Les mélanges de semences indigènes sont généralement composés d’une base de Poacées, accompagnés de fleurs vivaces et bisannuelles.

Depuis 2014, toutes nos semences de prés fleuris sont indigènes et issues de productions locales, mélanges de fleurs à longues floraisons.

Alors qu’en 2012, les pré fleuris à Liège n’occupait qu’une surface de 1321 m² en 2012, ils ont désormais atteint une superficie de 10 506 m² en 2023.

Développement des fascines végétales le long de la Dérivation :

En 2016, les premières fascines végétales ont été installées le long de la Dérivation. Il s’agit de plantes aquatiques suspendues au travers d’une structure métallique. Leurs racines se développent juste en dessous de la surface de l’eau, ce qui permet aux poissons d’y trouver refuge afin de coller leurs œufs. La partie supérieure de la plante permet d’accueillir des oiseaux et des insectes en tous genres. Tout cela permet d’améliorer la biodiversité de la Dérivation et de la Meuse, comme le désiraient les Liégeois. Compte tenu de l’intérêt de cette démarche pour la faune et la flore aquatique, ce ne sont pas moins de 280 mètres qui ont été ajoutés en 2019 et 2021, portant le total à 500 mètres de fascines végétales le long de la Dérivation. 

Préservation et consolidation des vergers conservatoires :

La Ville a la chance de pouvoir compter 10 sites où se trouvent des vergers conservatoires de grande qualité. Ce sont désormais 511 arbres fruitiers que l’on retrouve, notamment dans les vergers Fafchamps, Fabry, des Filles de la Croix, Pocheteux, de l’Arbre Courte Joie, de Fayenbois, de la Citadelle, du Pré des Maclottes et de Robermont.

Depuis le début de la législature, le nombre d’arbres fruitiers en gestion communale a augmenté de près de 10% grâce aux plantations réalisées par les services de la foresterie urbaine qui entretiennent ces arbres et les remplacent quand cela s’avère nécessaire.

Développement du concept « Jardin et Bâtiments Nature admise » et lancement d’une Charte :

Pour que les Liégeois puissent participer activement à l’amélioration du maillage écologique du territoire, nous avons lancé une charte « Jardin, Bâtiments, Entreprises Nature Admise ».

En effet, les jardins et espaces privés représentent également une superficie importante à exploiter pour favoriser la nature et la biodiversité.

De cette manière, chaque citoyen liégeois peut participer et s’engager à prendre quelques actions, comme :

  •  fleurir un balcon, des jardinières, un jardin, un espace vert
  •  n’utiliser aucun pesticide
  • favoriser les plantes indigènes dans les jardinières, les haies, les parterres ou les zones de pré fleuri
  • s’informer sur les plantes invasives
  • laisser une zone de son terrain plus sauvage
  • participer à l’action « En mai, tonte à l’arrêt » 
  • installer un hôtel à insectes, un nichoir ou un abri pour la petite faune, un tas de bois ou de pierres
  • éviter l’imperméabilisation du sol de son terrain ;
  • favoriser la végétalisation de sa parcelle ;
  • installer une plante grimpante en façade ;
  • aménager une toiture végétale ;
  • récupérer l’eau de pluie pour arroser le jardin ou l’espace vert

Cette charte a été élaborée pour rassembler toutes les actions visant les objectifs de végétalisation et de protection de biodiversité menées par les citoyens, les associations et les entreprises sur le domaine privé. Retrouvez toutes les explications en suivant ce lien : https://www.youtube.com/watch?v=adPiCo_VTj8

Végétalisation de l’espace public :

  • Façades végétalisées : l’appel à projet “Liège Ville verte et durable” a proposé aux Liégeois de participer à un concours “façades végétalisées”. Cet appel à projet a suscité énormément d’engouement et nous avons réceptionné plus de 1.100 demandes. Face à cet enthousiasme, nous avons débloqué des moyens supplémentaires afin de pouvoir réaliser une centaine de façades végétalisées et ainsi récompenser cet élan d’implication citoyenne.
  • Les incroyables comestibles : Le Centre Liégeois du Beau-Mur, en étroite collaboration avec la Ville de Liège, a mis sur pied le Permis de Végétaliser, un projet qui propose aux citoyens de cultiver des bacs potagers à partager dans l’espace public liégeois depuis mars 2017.

Aujourd’hui, il existe une quarantaine de bacs autorisés et entretenus régulièrement sur l’ensemble du territoire liégeois.

Evolution des appels à projet « Liège Ville Verte et Durable » :

Nous avons également tenu à faire évoluer les appels à projet « Liège Ville Verte et Durable » précédemment menés par l’ASBL Liège « Propreté Environnement » afin de végétaliser notre ville de manière pérenne et durable en faisant en sorte d’en faire profiter l’ensemble de l’éco-système.

Alors que, précédemment, les appels à projet avaient trait au fleurissement des façades, nous avons opté pour :

  • En 2019, le subventionnement pour 3 catégories de végétalisation : les jardins mellifères, les bacs à plantes comestibles et les jardinières en façades
  • En 2020, 20 collectifs ont sollicité le soutien de l’asbl « Liège Propreté et Environnement » pour végétaliser un espace partagé.
  • En 2021, l’appel à projet concernait la végétalisation des façades qui a remporté un vif succès.

En 2022, nous avons axé cet appel à projet sur la formation de bénévoles pour qu’ils deviennent des « Passeurs d’Arbres ». Près de 40 Liégeois ont ainsi pu suivre 6 modules de formation dans divers sites liégeois afin qu’ils deviennent des personnes-relais dans leur quartier et puissent ainsi informer au mieux leurs voisins des bienfaits écosystémiques des arbres.

4) Actualisation du Plan Communal de Mobilité

Dans la foulée de l’adoption du Plan Urbain de Mobilité (PUM), la Ville de Liège a actualisé son Plan Communal de Mobilité (PCM) en novembre 2021. Grâce à ces 2 documents, elle dispose d’une véritable stratégie de mobilité pour transformer son territoire et faire face aux nombreux défis visant à rendre Liège plus agréable à vivre et plus attractive. 

Liège, comme les autres métropoles européennes, se transforme en misant sur une mobilité plus réfléchie, englobant l’ensemble des modes de transport sans les opposer, pour répondre aux besoins des citoyens de la ville et de ceux de la périphérie, ainsi qu’aux enjeux climatiques actuels des grandes villes.

Grâce au nouveau Plan Communal de Mobilité (PCM), nous comptons rendre la ville plus agréable pour ceux qui y vivent, plus attractive pour ceux qui souhaitent y venir pour se promener, la visiter, faire du shopping ou profiter des restaurants et terrasses. Il s’agit notamment de donner l’envie aux habitants de la périphérie de (re)venir à Liège plus souvent pour profiter d’un centre-ville agréable et accessible. Toutes ces offres de mobilité sont désormais reprises sous le concept « MobiCité ».

Utilisation des données mobiles pour objectiver nos politiques publiques

Pour monitorer cette stratégie et s’assurer que les investissements réalisés visent l’objectif que la Ville s’est fixé, une véritable culture des données s’est développée avec la collecte d’un maximum de données utiles à l’évaluation de notre stratégie (flux de véhicules, analyse de l’origine / destination, calcul des vitesses moyennes, projection de la congestion, disponibilité des parkings ou horaires des transports en commun en temps réel, etc).

L’open data permet également de connaître le nombre de place Shop&Drive et Kiss&Ride en temps réel. Il y a actuellement près de 400 places de ce type à Liège et celles-ci ont vocation à augmenter. Pour contrôler ces emplacements, des capteurs ont été installés dans le sol et ils détectent lorsque qu’un véhicule arrive ou quitte l’emplacement. Si le véhicule reste plus de 15 minutes, il est alors en infraction. A terme, on peut imaginer que ces données en temps réel de stationnement soient incorporées aux GPS connectés et qu’en plus de vous donner un itinéraire pour vous rendre au centre-ville, ce GPS vous informe des places disponibles voire vous en réserve une lorsque votre arrivée est imminente. Ce serait évidemment une bonne chose pour les automobilistes mais aussi pour les commerces de proximité et, de manière plus macro, pour l’ensemble de la mobilité des villes car la recherche d’une place de stationnement peut représenter jusqu’à 20 à 25% des flux de mobilité.

En matière de mobilité active, j’ai d’ailleurs permis l’installation de la 1ère borne de comptage piéton et vélo sur la Passerelle. Ce système permet de collecter en temps réel les données de flux piéton et cycliste et d’affiner les analyses en matière de mobilité. Cela a également vocation à motiver les piétons et cyclistes en créant un sentiment d’appartenance à une communauté et à promouvoir l’utilisation des modes doux auprès des automobilistes en leur montrant que de nombreux citoyens optent pour la marche ou le vélo. Ces données sont également disponibles sur la plateforme open data de la Ville.

Réflexion approfondie concernant la logistique urbaine

Il est évident qu’avec l’arrivée du Tram en Cité ardente, nous avons entamé une restructuration totale de la Mobilité de notre ville. Les différents travaux qui meurtrissent actuellement notre centre-ville tendent à privilégier un apaisement des espaces publics et à accroitre la place des modes actifs à Liège comme le prévoit le Plan Communal de Mobilité.

D’autres travaux structurants pour notre territoire comme l’Eco-quartier de Coronmeuse ou la revitalisation du quartier de Bavière favoriseront les modes durables et alternatifs.

La Ville de Liège a engagé une réflexion autour de la logistique urbaine avec les professionnels du secteur comme Logistic in Wallonia.  Une première opérationnalisation, en collaboration avec Rayon 9 (acteur cyclologistique déjà très actif sur Liège) et Multipharma, avait d’ailleurs pu voir le jour afin de faciliter la livraison de médicaments au Centre-Ville.

Appuyée par cette étude et cette expérience probante, une autre étude en vue d’opérationnaliser la logistique urbaine durable au centre-ville a été menée.

La typologie et la nécessité d’identifier des hubs en phase avec la réalité de l’écosystème liégeois faisait également partie de la mission confiée au consortium Néolia, regroupant différents experts dont Urbike, acteur majeur de la cyclologistique à Bruxelles.

En ce qui concerne la cyclologistique au niveau des services de la Ville, il ressort actuellement que cette opération pourrait être menée sous forme de projet-pilote avec les services chargés de la maintenance des bâtiments.

A l’heure actuelle, nous étudions également la possibilité d’introduire la notion de logistique durable dans les cahiers des charges, ce qui pourrait inciter des entreprises à promouvoir la cyclologistique.

Enfin, nous travaillons également en partenariat avec BPost pour la mise en place d’une Eco-Zone en Outremeuse et dans l’hypercentre en vue de promouvoir la livraison durable de colis via des vélos cargos notamment. 

Travail de fond autour de la mobilité scolaire

Avec près de 100.000 élèves et étudiants, le monde de l’école a un impact non-négligeable sur la circulation à Liège. Améliorer la mobilité scolaire, c’est donc améliorer le trafic routier de manière globale à Liège.

Dès 2020, de nombreuses initiatives visant à améliorer la mobilité autour des établissements scolaires ont été proposées : animations d’éducation à la sécurité routière, organisation du « Brevet cycliste », mise à disposition de vélos et de barrières nadar pour le stationnement des vélos, box vélos.

Concernant les animations menées dans les différents réseaux scolaires, en collaboration avec le secteur associatif, la Ville de Liège propose aux écoles un accompagnement dans leur réflexion sur la mobilité et la sécurité routière. Il permet à des classes de 4ème, 5ème ou 6ème primaire de vivre une animation comprenant des activités pratiques ainsi qu’une observation des abords de l’école avec les élèves. 13 classes issues de 9 écoles primaires et secondaires ont pu y prendre part.

Complémentairement à ces activités, l’asbl Provelo a accompagné des classes de 5ème et 6ème primaire dans l’apprentissage de la conduite à vélo. Les élèves, accompagnés de leurs professeurs et des formateurs de ProVelo, ont découvert théoriquement mais aussi pratiquement comment se déplacer de manière autonome et sécurisée à vélo.  A la fin du projet, chaque élève pu passer son brevet du cycliste pour attester son aptitude à se déplacer de manière autonome et sécurisée seul sur un parcours déterminé et connu.

Pour ce qui est du stationnement des vélos à proximité des écoles, 5 box sont programmés suite à un appel à projet lancé par la Ville de Liège. Si l’essentiel des efforts avaient d’abord été concentrés auprès de l’enseignement fondamental et secondaire, nous avons également souhaité soutenir l’enseignement supérieur pour promouvoir les modes actifs auprès des enseignants et des étudiants.

En ce qui concerne le stationnement des véhicules motorisés aux abords des écoles, dans la suite des actions mises en place dans le cadre du Plan Communal de Mobilité une centaine de places KISS & RIDE ont été mises en place à Liège. Il s’agit d’une solution gratuite de parking intelligent à proximité des écoles et des crèches, permettant aux automobilistes de se garer gratuitement pendant 15 minutes pour déposer et reprendre leurs enfants.

Ce dispositif vise à augmenter la disponibilité de parking en favorisant une rotation rapide des voitures et surtout, à améliorer la sécurité aux abords des écoles en proposant aux parents des places dédiées et matérialisées respectant les prescrits du Code de la route. L’objectif est que les élèves se sentent en sécurité et puissent se réapproprier l’espace public près de leur établissement scolaire et éviter de créer des embouteillages provoqués par des voitures qui cherchent désespérément une place à proximité de l’école. 

A ces différentes initiatives s’est également ajoutée la possibilité pour les écoles d’émettre le souhait de s’investir dans une rue scolaire.  Il s’agit d’une rue située à proximité immédiate d’une école et qui est fermée aux véhicules motorisés durant les heures d’entrée et/ou de sortie de l’école. Cette demande devra bien entendu faire l’objet d’une concertation auprès des services de police compétents et d’un engagement important de l’école ou de bénévoles afin de garantir le succès de l’initiative.

Lancement d’une réflexion autour de la navette fluviale

Au regard de l’évolution de mobilité au centre-ville et de la restructuration des différents modes de transport, la Ville souhaite étudier en profondeur les possibilités qu’offre le transport fluvial au quotidien. Dès lors, une étude destinée à objectiver l’opportunité que représenterait pour Liège l’organisation d’un mode complémentaire de transport par bateau en analysant toutes les possibilités de parcours a été lancée. Des possibilités incluant la Dérivation moyennant des embarcations adaptées au faible tirant d’eau, ce qui permettrait à la rive droite de bénéficier également de ce mode alternatif de transport.

Il faut mesurer la faisabilité d’installer un service plus régulier, d’un point de vue technique (infrastructures, pontons…), organisationnel (services, billetterie, itinéraire…) et budgétaire pour assurer un véritable transport au quotidien des personnes par la voie d’eau.

Montrer aussi l’exemple au niveau de la mobilité interne

Le Plan Communal de Mobilité de la Ville prévoit que notre institution doit jouer un rôle modèle dans le cadre des déplacements domicile-travail mais également pour la mobilité des agents lors de l’exercice de leur mission.  

A cette fin, on constate que depuis 2010, la part modale dédiée au vélo est passée de 3 à 14% !

Afin de sensibiliser davantage encore les travailleurs de la Ville de Liège à choisir un mode alternatif à la voiture individuelle pour se rendre sur leur lieu de travail, nous avons organisé des Défis « Tous Vélos Actif » qui ont remporté un franc succès.  

Nous avons également investi au niveau des infrastructures pour offrir des parkings vélos sécurisés :  

  • 50 places rue de Namur,  
  • 10 places rue de l’Epée,  
  • 61 places dans Ilot Saint-Georges et 120 places dans le parking Cité afin de pouvoir garantir à un maximum de travailleurs de la Ville de Liège de trouver à proximité de leur lieu de travail une offre de parking sécurisée pour celles et ceux qui décideront de venir à vélo.  

Pour accentuer encore ces changements positifs, nous avons mis en place des ateliers d’initiation et de perfectionnement aux deux roues motorisées à destination des agents.

En outre, nous organisons régulièrement des campagnes de communication via l’intranet du personnel pour les informer des indemnités prévues pour les travailleurs qui emploient les transports en commun ou les modes actifs pour venir travailler.  

A ce titre, 75 agents se partagent 47.411 € d’indemnités vélo pour leurs déplacements domicile-travail pour un total de 182.353 km (0.28€ / km) parcourus par les vélo-taffeurs de la Ville de Liège et 1.193 agents bénéficient d’un abonnement de bus et 85 agents d’un abonnement de train pris en charge à 85% par la Ville de Liège.  

De plus, lors de la Semaine de la Mobilité 2023, nous avons également donné la possibilité aux agents Ville de Liège de bénéficier d’un abonnement d’un mois gratuit à la SNCB afin d’inciter ceux qui le peuvent à privilégier le train.   En ce qui concerne les déplacements des agents de la Ville lors de leurs missions, à l’heure actuelle, 45 vélos et 12 trottinettes de service sont répartis au sein des différents services afin de faciliter les missions des agents.

5) Mobilité active au cœur des priorités

Assises des Piétons

Afin de mieux prendre en compte les pratiques et les besoins du « marcheur urbain », les « Assises des Piétons » ont été organisées pour mieux structurer les actions en faveur de la marche en tant que moyen de déplacement. Lors de cet événement rassemblant l’ensemble des acteurs de la marche en milieu urbain, nous avons pu sensibiliser les habitants et les usagers de la Ville au fait que nous sommes toutes et tous piétons à un moment de notre journée et qu’il est dès lors nécessaire de réserver à la marche à pied la place qu’elle mérite dans l’organisation de notre espace public.

Les Assises en chiffres :

  • + de 80 participants lors de 3 rencontres permettant l’idéation et l’échange de vue entre les acteurs de la mobilité
  • Des spécialistes de la mobilité qui ont pu exposer leurs connaissances et proposer leurs pistes de solution pour améliorer la marchabilité de la Ville de Liège

La Signature de La Charte Internationale pour la Marche par les autorités politiques liégeoises, faisant ainsi de Liège la première ville wallonne à l’avoir ratifiée.

« Libérez les impasses » (F45B) Conscient de l’importance de la marche à pied dans les milieux urbains, je suis convaincu qu’il est important de valoriser les chemins, sentiers, venelles, impasses, ruelles et rendre ces cheminements accessibles et empruntables aux marcheurs. A cette fin, nous avons réalisé un inventaire de toutes les impasses et autres ruelles que la Ville compte. En effet, Liège tant dans le centre que dans sa périphérie comporte de nombreuses impasses avec des continuités soit piétonnes uniquement soit piétonnes et cyclables. Les cheminements se poursuivent au travers des sentiers, escaliers, voiries interdites aux véhicules motorisés et permettent des raccourcis, des liaisons sécurisées ou la découverte de voies lentes.  Une signalétique adaptée au travers des panneaux F45B afin d’informer au mieux les piétons sur la possibilité d’emprunter les chemins les plus courts et sécurisés au quotidien a été initiée. Il s’agit là aussi d’une occasion de libérer les impasses présentes sur le territoire de la Ville et ainsi permettre la redécouverte de certains cheminements.

Les impasses en chiffres :

  • Un inventaire complet des ruelles, sentiers, venelles et impasses de la Ville de Liège
  • 240 panneaux F45B déployés sur le territoire pour indiquer les impasses se poursuivant par un chemin accessible aux piétons

Sensibilisation des usagers de l’espace public à libérer les trottoirs pour les personnes à mobilité réduite

Au cours de cette législature, nous avons mené, en collaboration avec les 3 opérateurs « trottinettes » présents sur le territoire liégeois et l’ASBL ALTEO, une opération de sensibilisation auprès des utilisateurs de trottinettes et de vélos partagés pour améliorer la cohabitation avec les PMR et, plus largement, avec l’ensemble des piétons.

Lors de cette action, nous sommes allés à la rencontre des usagers afin de leur expliquer l’importance de circuler et de stationner de façon respectueuse de l’ensemble des autres usagers de la voie publique.

Le code de la route prévoit d’ailleurs que le stationnement doit être réalisé dans les zones prévues à cet effet ou, s’il n’y en a pas à 50m, de façon à ne pas représenter un obstacle (laisser 1,50 m de libre passage). Nous n’avons pas manqué de leur rappeler qu’il est impératif d’adapter leur vitesse lors de leurs déplacements et, surtout, de ne pas circuler sur les trottoirs qui doivent rester disponibles pour les piétons

Déploiement de stationnement sécurisé pour les vélos

Pour y parvenir et ainsi permettre aux Liégeoises et aux Liégeois d’opter plus facilement pour ce mode de déplacement non polluant et bon pour la santé, de nombreuses infrastructures complémentaires ont vu le jour afin d’assurer la sécurité des cyclistes mais également la sécurité de leur matériel une fois garé.

Pour ce faire, certaines infrastructures dédiées aux modes actifs sur l’espace public ont été renforcées :

  • la Ville compte aujourd’hui plus de 1600 arceaux vélos sur son territoire, ce qui représente plus de 3200 places individuelles ;
  • 9 abris couverts soit plus de 72 places individuelles ;
  • 36 box vélos comportant 144 places individuelles.

En plus de son offre de stationnement pérenne, la Ville de Liège joue la carte de la flexibilité et de la réactivité en mettant à disposition 150 barrières nadar de stationnement temporaire pour vélo afin de répondre à la demande d’espace de stationnement (900 places potentielles).

Que ce soit sur l’espace public en complément des infrastructures existantes, pour des établissements scolaires ou lors de grands évènements, ce dispositif permet aujourd’hui d’offrir une solution flexible et efficace pour permettre aux cyclistes de garer leur vélo avec facilité.

Des partenariats ont été noués avec le secteur privé et ont ainsi permis la création d’espaces sécurisés dans des parkings en ouvrage. On retrouve désormais 2 stations de 7 places de stationnement vélo sécurisé de la marque BIKEEP dans les parkings Cité et Charles Magnette.

Lors des fêtes de fin d’année, pendant la période de soldes ainsi que pendant les festivités du XV Août, des « parkings pop-up » sécurisés par la Ville ont également vu le jour pour offrir la possibilité à celles et ceux qui le souhaitent de venir réaliser leurs emplettes en ville avec leur vélo.

Des stationnements couverts pour un stationnement de moyenne à longue durée ont également vu le jour à proximité des pôles d’attractivité (centres sportifs, centres culturels, services publics, …). Qu’ils soient privés ou publics, les partenaires de la Ville proposent aussi des places de stationnement.  Les parkings privés proposent près de 100 places sécurisées. La SNCB équipe ses gares et points d’arrêts, avec près de 500 places disponibles. 

De plus, parmi les projets retenus dans le programme wallon de la Perspective de Développement Urbain (PDU) figure le projet d’ouverture d’un grand parking vélo (+- 200 places) couvert et sécurisé dans l’hyper centre en réaménageant un bâtiment situé Rue de l’Université.

Vélocité Afin de rendre ce moyen de déplacement véritablement accessible au plus grand nombre, 800 vélos classiques et 30 vélos à assistance électrique (chiffre à augmenter) pour adultes sont désormais disponibles à la location pour les citoyens liégeois sous le label « Vélocité ».

Mesures de circulation pour faciliter les déplacements à vélo

Par rapport à la mise en place de mesures de circulation en faveur des cyclistes, 28 « rues cyclables » ont été réalisées sur l’ensemble du territoire de la Ville. Il s’agit d’une rue où vélos et véhicules motorisés se côtoient mais où les cyclistes sont prioritaires et peuvent utiliser pleinement la largeur de la route. Les véhicules motorisés ne peuvent donc pas effectuer de dépassement et la vitesse maximale de tous les véhicules est fixée à 30 km/h. L’objectif d’une rue cyclable est d’apaiser la mobilité entre les usagers et de sécuriser au maximum les déplacements à vélo, notamment pour les cyclistes néophytes qui vont découvrir les déplacements en centre-ville.

Nous avons également placé des panneaux de signalisation B22 et B23 à 34 carrefours sur l’espace public. Ces panneaux, placés sur les feux de signalisation, permettent aux cyclistes de franchir un feu rouge soit pour effectuer une manœuvre de tourne à droite (panneau B22), soit pour poursuivre un mouvement tout droit (B23). Ils évitent ainsi aux cyclistes des arrêts pénalisants et donc une perte de temps.

Implication des acteurs et associations dans les processus décisionnels Cette politique volontariste en matière cyclable a, qui plus est, été construite avec les acteurs du terrain. Que ce soit au travers de la Commission Vélo, des Comités de Pilotage PIMACY et PIWACY, de la Task Force Mobilité à la suite du confinement ou encore lors de réunions plus ponctuelles, il me tenait à cœur de pouvoir impliquer davantage celles et ceux qui utilisent, comme moi, le vélo au quotidien afin de trouver les pistes de solutions les plus adaptées à leurs besoins.

Dès lors, afin d’éviter le chaos sur l’espace public, en collaboration avec les opérateurs, j’ai entrepris la création de la première Charte de cyclo-partage en Wallonie. En plus de ces trottinettes en free-floating, la Ville a également accueilli 250 vélos à assistance électrique. Le développement de cette nouvelle offre de mobilité a exigé que nous puissions y répondre en proposant des sites de stationnement identifiés et en contrôlant leur respect via les données fournies par les opérateurs.

En parallèle, de nouveaux emplacements dédicacés aux trottinettes ont été installés, aux endroits les plus fréquentés de la ville : à ces endroits, le stationnement des trottinettes est obligatoire dans les zones délimitées. Ainsi, elles ne représenteront plus d’obstacle pour les piétons, PMR et poussettes. Ces zones sont encadrées par des arceaux vélos et reconnaissables grâce à un logo spécifique.

La micromobilité est une des pistes identifiées pour décongestionner les centres urbains. Elle a par conséquent des effets bénéfiques sur la qualité de l’air et donc sur la santé des Liégeois.

6) Attention particulière pour les usagers de la voiture, par choix ou par nécessité

Bien que les modes alternatifs à la voiture prennent une place de plus en plus prépondérante dans les déplacements urbains, la voiture demeure un moyen de déplacement essentiel pour de nombreux Liégeois.

Nouveau plan de stationnement

Afin de garantir aux Liégeois qui ont besoin d’une voiture au quotidien de pouvoir trouver une place de parking à proximité de leur domicile tout en préservant au maximum l’espace public, nous avons établi un nouveau plan de stationnement.

 Au fil des années, ce sont presque 60 zones qui ont été créées pour 3.200 places « riverain ». La multiplicité des zones, leur imbrication et leur taille parfois réduite posaient deux problèmes pour les riverains : une lisibilité difficile et une pression importante dans certaines zones.

Pour y remédier, nous avons établi un nouveau découpage des zones riverains totalisant 17 grandes zones couvrant l’entièreté du territoire et identifiées par des lettres (de A à Q). Toutes les rues, places, impasses …  de la Ville de Liège sont désormais intégrées dans une de ces 17 zones.

Afin de dissuader le plus drastiquement possible la fraude, la REDEVANCE pour stationnement illicite sur les places riverains a été doublée et est passée de 40€ à 80€. Toutefois, des tarifs préférentiels sont prévus pour les professions libérales ainsi que pour les riverains, bien plus avantageux que par le passé.

Une attention particulière a d’ailleurs été donnée aux prestataires de soins en leur proposant désormais un abonnement de 100€ par an, sans distinction de leur domicile.

Extension de l’offre de voitures partagées Une autre offre de déplacement visant à limiter l’autosolisme dans les centres urbains s’est également fortement développée au cours de ces dernières années à Liège. En effet,en partenariat avec Cambio, 22 stations comprenant 51 voitures permettent désormais aux citoyens d’accéder à une voiture partagée sur le territoire liégeois. Une autre entreprise privée, Poppy, a également décidé d’offrir un service encore plus flexible à Liège en mettant en circulation 80 voitures en libre-partage.

Déploiement des Shop&Drive et Kiss&Ride

Afin de permettre le parking rotatif à proximité des commerces, la Ville a déployé 400 places SHOP&DRIVE sur lesquelles tout le monde peut se parquer gratuitement pendant 30 minutes. Chacune de ces places est dotée d’un capteur qui détermine si la place est libre ou occupée et calcule en temps réel le temps de stationnement. Le capteur envoie un signal sur la présence d’un véhicule. Les citoyens peuvent être informés des disponibilités des places Shop & Drive sur le territoire communal grâce à l’application mobile « Liège en poche ». Ces places ne peuvent pas être réservées. Il suffit de se garer à proximité de son commerce préféré et de s’assurer que le temps de gratuité n’est pas dépassé !

Afin d’assurer un bon fonctionnement du système au profit de toutes et tous, un contrôle régulier est effectué par la Police qui est également informée en temps réel des dépassements.

A la suite du succès de ces places SHOP&DRIVE, nous avons lancé une centaine de places KISS & RIDE en vue de mettre en place un système de rotation gratuit aux abords des écoles / crèches. Cette solution permet aux automobilistes de se garer gratuitement pendant 15 minutes pour déposer et reprendre leur enfant.

L’objectif est double : augmenter la disponibilité de parking en favorisant une rotation rapide des voitures et surtout, améliorer la sécurité aux abords des écoles en proposant aux parents des places dédiées et matérialisées respectant les prescrits du code de la route. En effet, c’est une alternative qui permet d’empêcher les stationnements illicites aux abords des écoles (en double file ou sur trottoir), et d’apaiser le cheminement des écoliers et des piétons de passage.

Route des parkings 28  panneaux dynamiques ont été déployés pour créer la route des parkings et indiquer le nombre de places disponibles en temps réel dans les parkings en ouvrage. Ce dispositif permet d’éviter la congestion due aux automobilistes qui cherchent à se garer et les oriente vers les parkings en ouvrage où il reste des places disponibles.

Affinage des besoins en matière de mobilité électrique

Au regard de l’électrification du parc automobile, il est absolument nécessaire de permettre aux Liégeoises et aux Liégeois qui disposeront de ce type de véhicule de trouver des modes de rechargement accessibles sur l’ensemble du territoire liégeois.

En effet, la réalité urbaine entraine des difficultés pour le placement de bornes en ville. Dans ce cadre, une étude spécifique a été commandée afin que nos spécificités urbaines ne soient pas oubliées par la Région Wallonne.

La transition vers la mobilité verte est un enjeu majeur pour les grandes villes comme Liège, notamment en baissant des émissions de CO2 liées aux véhicules actuels, en améliorant la qualité de l’air et en diminuant les nuisances sonores.

7) Mise en œuvre du Plan Local de Propreté pour une meilleure sensibilisation et une gestion plus efficace de l’espace public

Depuis mon entrée au Conseil Communal de Liège en 2000, un sujet a toujours animé les débats : la Propreté de notre Ville. En effet, cet aspect de la gestion publique ne laisse aucun Liégeois indifférent car il impacte au plus près son quotidien. La propreté publique est particulièrement importante car elle influe grandement sur l’attractivité d’une ville ainsi que sur son image de marque. C’est donc avec beaucoup d’humilité que j’ai accepté cette charge scabinale en 2018 alors que l’ampleur du travail à réaliser à ce niveau s’avérait particulièrement important.

La gestion de la Propreté s’articule autour de 3 axes : la sensibilisation, le curatif et la répression.

Le Plan Local de Propreté est un document stratégique, visant à dresser un état des lieux de la gestion communale de la propreté publique et à développer, sur base des réalités de terrain constatées, des actions coordonnées pour réduire la présence de déchets dans l’espace public.

Les 3 axes ont été déclinés en une série d’actions dans le cadre du nouveau Plan Local de Propreté de la Ville :

  • Vulgariser les règles de propreté et de collectes de déchets, du ZD-ZP, et les communiquer aux citoyens de manière diverse et régulière
  • Acquérir et distribuer des cendriers portables
  • Acquérir et distribuer des rouleaux de sacs pour déjections canines
  • Poursuivre l’installation de cendriers de rue
  • Poursuivre l’installation de poubelles publiques de grande capacité et intelligentes
  • Etudier la possibilité d’étendre l’offre de la Ressourcerie et du Recyparc mobile
  • Encourager, soutenir et valoriser toute action de prévention et de ramassage citoyen des déchets
  • Favoriser la participation concrète des écoles dans le thème de la propreté publique, du tri et du zéro déchet
  • Imposer des obligations de propreté et de gestion des déchets aux organisateurs d’événements
  • Déployer des caméras mobiles dédicacées à la lutte contre les dépôts clandestins
  • Mettre en place des agents constatateurs spécifiques à la   propreté publique
  • Poursuivre et intensifier la présence sur le terrain et les actions mixtes de propreté (Police-Services) pour verbaliser les auteurs d’incivilités
  • Améliorer la propreté des trottoirs qui doivent aussi être entretenus par les riverains, commerçants, …

Ce nouveau plan d’actions qui définit les priorités et les moyens à mettre en place pour améliorer le cadre de vie des Liégeois est déjà en cours de mise en œuvre et nous espérons qu’il atteindra son but : rendre notre ville plus propre !

Pour ce faire, d’importants investissements ont été consentis pour atteindre un budget annuel de 32,4 millions d’euros dont près de 12 millions d’euros partent pour le marché de collecte des déchets en porte à porte et 10 millions d’euros sont utilisés pour payer la cotisation à Intradel.

Politique zéro-déchet/zéro-plastique ambitieuse et pragmatique 

En matière de sensibilisation, nous cherchons à informer la population sur la nuisance que représentent les déchets. En d’autres termes, nous souhaitons faire adhérer un maximum de citoyens à l’idée suivante : « le meilleur déchet est celui que l’on ne produit pas. »

Cette démarche vise à réduire la production de déchet résiduel par habitant, se situant aujourd’hui au-delà de 150 kg par an. Si ce chiffre s’améliore au fil des années (en 2004, ce chiffre était de 270 kg), il n’en reste pas moins qu’il reste du chemin à parcourir pour tendre vers une Commune zéro-déchet et descendre sous la barre symbolique des 100kg de déchets résiduels. Le but de notre démarche est donc de sensibiliser la population liégeoise à changer ses habitudes d’achats et d’améliorer le tri de ses déchets.

Différentes initiatives ont été mises en place :

  • Organisation de la Semaine de la propreté afin de permettre aux Liégeois qui n’utilisent pas l’intégralité de leur bons valables pour sacs destinés aux déchets résiduels de les échanger contre des bons pour des sacs bleus PMC, des goodies et des cadeaux dématérialisés.
  • Mise en place de 11 groupes de travail « Zéro Déchet » dont les écoles, les crèches , les évènements mis en place sur le territoire communal ou les bâtiments communaux qui travaillent pour un meilleur tri et une diminution de la production des déchets.
  • Vote de la Motion Zéro Plastique : le 25 mars 2019, le Conseil communal de la Ville de Liège a voté à l’unanimité la motion « Zéro Plastique » visant à interdire progressivement tous les plastiques à usage unique.
  • Création d’une Eco-Team Ville de Liège regroupant une quarantaine d’agents
  • Distribution d’une gourde à chacun des 22 000 enfants de l’enseignement fondamental liégeois, tous réseaux confondus.
  • Le lancement de l’appel à candidature “Kit Gobelets réutilisables” distribués aux associations culturelles ou sportives, Comités de quartier, comités des fêtes, mouvements de jeunesse, associations de parents, écoles,… Au total, c’est près de 80 000 gobelets qui ont été distribués pour répondre à la réglementation régionale d’interdiction des gobelets à usage unique à partir du 1/1/22.

En complément de ces démarches, la Ville a souhaité impliquer le citoyen liégeois lui-même dans sa production de déchets et le guider dans cette démarche ZD grâce à une Charte Zéro Déchet / Zéro Plastique qui invite le citoyen à adopter les bons comportements en matière de gestion des déchets

En interne, l’administration de la Ville de Liège s’est également engagée à tendre vers le ZD/ZP  en incitant ses agents à réduire leur volume de déchets. Cela s’est notamment concrétisé par la mise en place d’une EcoTeam composée d’agents de chaque département de l’administration. Au niveau des bâtiments communaux, nous avons réalisé des « audits déchets », installé des îlots de tri 4 fractions, fourni de la vaisselle durable et des fontaines à eaux. Dans les crèches communales, le même type d’audit a également été réalisé dans 4 crèches pilotes. Nous avons ensuite décidé d’y utiliser exclusivement des barquettes compostables, d’y diminuer la quantité de restes alimentaires ainsi que l’utilisation de matériel en plastique au profit du verre. Quant aux écoles de la Ville de Liège, l’ensemble de l’enseignement fondamental a été pourvu du matériel de tri utile. Son personnel d’entretien a suivi des formations visant à utiliser des produits biologiques et biodégradables. De même, des actions de sensibilisation à la réduction des déchets et à la limitation de l’usage du plastique ont été réalisées.

Des communications ciblées pour rendre notre espace public plus propre :

  • Opération « trottoirs propres »
  • Opération « Stop Mégots »
  • Opération ciblée à destination des immeubles verticaux
  • L’opération « Ici Commence la Mer »
  • Placement de panneaux de rappel de certaines règles de propreté
  • Campagne « aimeriez-vous qu’on fasse ça chez vous ? Alors pensez-y ! »
  • Placement de panneaux de rappel de certaines règles de propreté

Déploiement de poubelles « intelligentes »

Depuis 2020, de nouvelles poubelles intelligentes ont été installées dans l’hyper centre et dans certains parcs communaux, il s’agit des poubelles dénommées « Big Belly ». Ce nouveau type de poubelles possède un compacteur permettant d’écraser les déchets ainsi que des capteurs pour avertir les services de leur taux de remplissage. De cette manière, les poubelles doivent être moins souvent vidées, ce qui permet de gagner du temps et augmenter l’efficacité des services. Le fait de limiter les collectes permet également de limiter les coûts qui pèsent in fine sur les contribuables. Qui plus est, ces poubelles étant mobiles, elles peuvent être déplacées pour monitorer l’état de propreté de certains sites et obtenir des données concrètes concernant la fréquence de vidange et les heures critiques en matière de production de déchets. De plus, les « Big Belly » sont toujours placées en duo, l’une destinée à la collecte des déchets résiduels, l’autre chargée d’accueillir les PMC, ce qui permet aux Liégeois de pratiquer le tri, même dans l’espace public. Fin 2022, la ville compte 24 « Big Belly » réparties sur le territoire de la Ville. Dans les mois à venir, de nouvelles poubelles seront installées. En plus de ces poubelles dites « intelligentes », 12 ilots de tris ont été déployés à des endroits de haute fréquentation afin que la collecte sélective puisse également avoir lieu sur l’espace public.

Rôle de la Cellule « Accueil Maintenance » :

Une Cellule dite « Accueil Maintenance » existe au sein du Service de la Gestion de l’Espace public. Cette dernière a pour mission générale d’assurer le traitement des interpellations citoyennes portant sur les matières de la gestion de l’espace public.

Lorsque l’information rapportée concerne le champ d’action du Service de la Gestion de l’Espace public, celle-ci est encodée dans le programme « e-Travaux » et dispatchée automatiquement vers le service concerné.

De plus, depuis le 10 décembre 2019, les citoyens ont l’occasion d’injecter dans ce programme « e-Travaux » des signalements d’incidents grâce à l’application mobile communale « Liège en Poche » via l’onglet «  A signaler en rue ».

Ce service traite désormais plus de 25 000 demandes citoyennes par an !

Enfouissement des bulles à verres :

Actuellement, 146 sites sont enfouis, sur +/- 225, soit un taux de 65 %.

Les points de collecte enterrés sont vidangés par Intradel chaque semaine ou dès que le taux de remplissage atteint 75%.

Un nettoyage des abords des sites est organisé hebdomadairement par Intradel. Le Service Propreté intervient également une fois par semaine.

L’enfouissement de 14 sites (28 bulles) est prévu dans le cadre du chantier du Tram.

L’enlèvement systématique des tags et graffitis :

Afin d’éviter que les incivilités d’une poignée ne gâchent l’espace public, nous débloquons un important budget annuel de 700 000 € pour que des agents du service propreté interviennent immédiatement pour effacer les tags et graffitis sur les biens publics et privés.

Chaque année, c’est environ 60.000 m² qui sont enlevés par la quinzaine de personnes de cette brigade. 

La mobilisation des ambassadeurs propreté :

De nombreuses actions de propreté sont menées par des citoyens bénévoles au sein de la ville de Liège :

– Des actions de ramassage en lien avec BeWaPP : Grand Nettoyage de Printemps et Ambassadeurs de la Propreté

– Des actions de ramassage en lien avec les Contrats de Rivière : nettoyage des berges de l’Ourthe

– Des actions de ramassage en lien avec l’Appel à projet « propreté » de la ville : En 2021, l’appel à projet a été orienté sur le soutien à la création d’outils de communication pour lutter contre les incivilités, pour le tri des déchets ou la prévention des déchets. Et bien d’autres actions encore ! Ces derniers ont également été mobilisés pour établir le nouveau plan local de propreté de la ville afin que les réalités de terrain puissent être prises en compte le mieux possible.

Voici quelques données intéressantes relatives à la propreté publique à Liège en 2022 :

  • 242 agents, répartis en 3 brigades territoriales de propreté + 1 brigade anti-graffitis
  • 22 balayeuses, 7 camions poubelles, 6 arroseuses, …
  • 21.742.483 euros inscrits en « Fonctionnement » et 1.201.000 euros en « Investissements » au budget 2021
  • 32.271 tonnes de déchets résiduels récoltés à Liège, soit 141,9 kg par habitant
  • 4.087 tonnes de PMC
  • 8.000 tonnes de cartons
  • 4.500 tonnes de déchets organiques
  • 5.590 tonnes de verre
  • 944 tonnes de textiles
  • Près de 2.000 tonnes de dépôts clandestins ramassées par le Service Propreté en 2022
  • +/- 4.200 corbeilles de rue
  • +/- 225 bulles à verres

8) Le lancement d’un véritable politique de répression pour lutter contre les dépôts clandestins sur le territoire liégeois !

Brigades mixtes – Actions « Scène de crime » :

Il s’agit d’opérations journalières communes entre la Police locale et le Service Propreté. Durant ces brigades mixtes, une équipe composée d’un agent de police d’un Commissariat et  d’un agent du Service Propreté circulant dans 1 camion poubelle vont rechercher des indices dans les dépôts illicites présents sur le territoire communal, dresser des PV et évacuer ces dépôts.

Leur mission est de fouiller les dépôts clandestins à la recherche d’indices permettant l’identification des auteurs. Concrètement, en 2021, 458 opérations de ce type ont été menées en 2021 et 480 en 2022. Le renforcement de la collaboration entre les services porte ses fruits puisque nous constatons une augmentation de plus de 38% de verbalisations pour incivilités (2061 en 2020 et 3327 en 2022). A noter que le travail des agents qui évacuent le dépôt clandestin est maintenant systématiquement facturé, via une redevance, en plus de l’amende à payer pour incivilité. Le principe du pollueur payeur si identifié est systématiquement appliqué (2020 – 312 redevances, 2021 – 940 redevances, 2022 – 1103 redevances et 364 toujours en cours de traitement).

Déploiement de caméras mobiles pour traquer les incivilités :

Depuis 2022, nous avons débloqué un budget exceptionnel de 100.000 € par an pour que des caméras mobiles puissent traquer les dépôts clandestins sur les trop nombreux points noirs que compte notre ville. Depuis leur lancement, c’est en moyenne près de 4000 procès-verbaux qui sont adressés annuellement aux auteurs de dépôts clandestins, soit une augmentation de 26% par rapport à 2018. Les redevances ont quant à elles augmenté de 100% depuis 2018 pour atteindre quasiment un chiffre de 1500 redevances annuelles. Un fameux retour sur investissement quand on sait qu’il n’aura fallu que 4 mois après le déploiement des caméras pour que celles-ci soient rentabilisées via les sanctions administratives et redevances adressées aux coupables.

Engagement de 2 agents constatateurs pour réprimer les incivilités :

Depuis 2022, deux agents ont été engagés spécifiquement pour traquer les incivilités et sillonner les rues de notre Ville afin de trouver des éléments de preuve destinés à identifier les coupables de dépôts clandestins. Ces derniers travaillent en étroite collaboration avec la Police et le Service Propreté afin de mener ces recherches de manière efficace, notamment avec l’appui des caméras.

9) Le numérique au service des Liégeois

Modernisation des outils informatiques à disposition des citoyens

Premièrement les Liégeois disposent aujourd’hui d’une application mobile moderne contenant l’ensemble des informations utiles dans leur vie de tous les jours. Développée en partenariat avec Letsgocity, « Liège en poche » est une application 100% locale et évolutive qui permet aux citoyens et usagers de la Ville de Liège d’accéder à des services concrets et personnalisés comme les démarches en ligne, les informations sur les services communaux, le calendrier de ramassage des poubelles, le paiement du stationnement via le #4411, etc.  Il est même possible de personnaliser cette application selon ses préférences et de recevoir des notifications personnalisées en fonction des options sélectionnées.

Deuxièmement les Liégeois peuvent devenir acteurs de leur territoire par le biais de la technologie numérique. Pour ce faire, les fonctionnalités « signaler en rue » au sein de l’application « Liège en poche » permet de signaler des incivilités et nuisances dans l’espace public. Cet outil permet aux citoyens (non-)liégeois de communiquer en quelques clics avec l’administration au sujet des incivilités, nuisances ou défauts de voiries via un formulaire en ligne.

Cet encodage en direct sur l’application permet de géolocaliser l’incivilité en temps réel. Celle-ci arrive directement au service concerné qui traite plus rapidement le problème. La possibilité de joindre une photo permet même de donner une idée de l’ampleur du travail qui sera à réaliser. Qui plus est, l’application permet de tenir informé le citoyen du suivi de la demande qu’il a formulé.

Troisièmement, une véritable modernisation de l’E-guichet a pu être opéré via une appli 100% web, rapide et ergonomique, installable sur tous les périphériques mobiles. Désormais, il est possible de commander certains documents officiels comme la carte riverain, l’acte de naissance ou le certificat de résidence via un smartphone ou une tablette !

Ces outils ne remplacent bien sûr pas les canaux officiels (e-mail, téléphone, réseaux sociaux, etc) qui resteront accessibles pour les citoyens qui ne sont pas encore familiarisés avec ce type d’outils. Cependant, il est important qu’une grande Ville comme Liège adapte ses moyens de communication pour coller davantage aux habitudes des citoyens et pour permettre une prise en charge plus efficace et une réponse plus rapide. La Ville de Liège entend réussir sa transformation digitale, au service de ses citoyens et de tous les acteurs qui la font vivre.

L’opendata pour mieux maitriser son environnement

Grâce à la plateforme OpenData de la Ville de Liège, de plus en plus d’informations sont accessibles au grand public.

C’est notamment le cas des sites de fauchage tardif, les sites d’éco-pâturage, on y retrouve également le recensement des 25.000  arbres présents sur l’espace public,  ce qui permet aux citoyens liégeois de vérifier l’état d’avancement du Plan Canopée par exemple. Le data set reprend notamment l’essence de l’arbre ainsi que son âge. On pourrait donc imaginer une application qui vous crée des balades pédestres à la découverte de Liège en passant par tous les « tilleuls à petites feuilles » ou en jalonnant le parcours des 30 plus grands arbres remarquables par exemple. De plus, avec la construction du réseau de capteurs environnementaux que je souhaite mettre en place, la Ville de Liège devrait, à terme, couvrir l’ensemble du territoire de la commune et l’ensemble de ces données de qualité d’air pourront être publiées dans l’open data. On pourrait donc imaginer que des cyclistes, des joggeurs ou des personnes qui se déplacent souvent à pied souhaitent recevoir des notifications lorsque la qualité de l’air se dégrade sur l’itinéraire qu’ils ont l’habitude de prendre, avec proposition d’un itinéraire alternatif plus sain par exemple.