Mobilité

Mobilité

La mobilité a toujours été, pour moi, une thématique essentielle dans mon engagement politique, que ce soit au niveau communal à Liège ou au niveau fédéral. 

Ayant débuté ma carrière professionnelle dans le secteur du transport et de la logistique à Liège, j’ai toujours été attentif à l’importance de la mobilité tant comme levier de développement économique que comme facteur important dans la vie quotidienne des tous les citoyens. 

La mobilité, point noir à Liège 

Tous les Liégeois vous le diront, la mobilité est LE point noir de notre ville. Qu’il s’agisse des quais ou des boulevards, il n’est pas rare de voir le centre-ville, des Guillemins à Saint-Léonard en passant par les Terrasses et les Chiroux, complètement à l’arrêt. Les problèmes de circulation sont d’ailleurs bien souvent avancés par ceux qui décident de quitter Liège pour rejoindre la périphérie, il faut y remédier ! 

Beaucoup d’espoirs sont placés dans le futur Tram dont l’entrée en fonction est prévue pour 2023 (peut-être). Si je suis convaincu qu’il apportera une plus-value, notamment en termes de capacité des flux, je ne pense pas qu’il règlera à lui seul la situation de la mobilité à Liège. Personnellement je pense que le problème est plus complexe et que la mobilité de demain sera intermodale et connectée. 

Pour une mobilité intermodale et connectée. Pour une mobilité intelligente 

La mobilité sera intermodale parce que les usagers seront de plus en plus amenés à combiner plusieurs moyens de transport pour se déplacer : la marche, le vélo, la voiture, le bus, le tram, le train. C’est donc une solution globale et intermodale, à l’échelle de l’agglomération liégeoise qui doit être privilégiée. C’est la raison pour laquelle je soutiens le gouvernement fédéral et le Ministre de la Mobilité François Bellot dans sa volonté de faire aboutir le projet du Réseau Express Liégeois (ou REL), c’est-à-dire un réseau de liaisons ferroviaires rapides régulières pour interconnecter les différentes localités de l’agglomération : Ans, Seraing, Herstal, Flémalle, Esneux, Chaudfontaine, Verviers. Combiné à des parkings-relais et au tram, le REL représente à mon sens le meilleur levier vers une mobilité moderne et efficace. 

La mobilité sera également connectée. Déjà aujourd’hui les évolutions technologiques permettent une foule de nouvelles applications très pratiques. Demain, grâce à l’Internet des objets et à l’Open data, les applications ou fonctionnalités permettant le partage de véhicules ou la réservation d’emplacements de stationnement à distance vont se multiplier. En attendant, ce n’est plus une utopie, les véhicules entièrement autonomes sont déjà à l’essai chez les principaux constructeurs et… géants du web.. La mobilité de demain sera connectée, plus flexible, plus écologique. Elle sera résolument intelligente. 

La mobilité, enjeu majeur en Belgique 

Au Parlement fédéral, j’ai dès mon entrée en fonction intégré la Commission Infrastructure qui accueille les travaux autour de la compétence de la Mobilité du Ministre François Bellot. 

La mobilité est un enjeu majeur en Belgique : 21 heures, soit presqu’une journée complète. C’est en moyenne le temps perdu par chaque Belge dans les embouteillages en 2016. La Belgique occupe en la matière une peu envieuse 14ème place au classement européen et les problèmes de congestion autour de nos grandes villes (Bruxelles, Anvers, Liège ou Charleroi notamment) n’y sont pas étrangers.  

Bien sûr, une partie de l’explication se trouve dans le sous-investissement chronique des infrastructures ces dernières années : le réseau routier wallon est dans un piteux état, les tunnels bruxellois n’ont rien à leur envier et le dossier du RER n’a été ressorti qu’il y a peu du frigo dans lequel les Ministres de la Mobilité successifs l’avaient soigneusement confiné. 

La SNCB et le rail comme colonne vertébrale 

J’ai déjà évoqué la nécessité d’aller vers une mobilité plus intermodale et plus connectée. Dans ce modèle où se côtoient différents modes de transports, privés et publics, le rail doit rester l’élément central de la mobilité. 

Il est donc essentiel que la SNCB soit à même de relever ce défi. C’est la raison pour laquelle, depuis son entrée en fonction, le Ministre François Bellot travaille à moderniser l’opérateur ferroviaire pour en faire une organisation moderne et efficace qui réponde aux attentes des navetteurs en termes de sécurité, de ponctualité et de confort. Avec une échéance claire dans la ligne de mire : 2023 et l’ouverture du marché européen du transport de passagers. La SNCB devra alors afficher un niveau de performances égal à celui des autres entreprises ferroviaires européens pour rester l’opérateur principal en Belgique. Il faut donc poursuivre les réformes de modernisation sans perdre de temps.